Partout désormais éclatent des
obus, des bombes piégées qui explosent sans qu’on ne sache ni le jour ni le
lieu ; des armes à feu sortis de nulle part pour abattre dans la foulée
une dizaine de personnes, un camion sorti de nulle part qui fauche au passage
de pauvres touristes venus juste profiter dans un pays « tranquille »
des joies du voyage et de la découverte. Il n’est plus aucun lieu où l’homme
dans ce monde soit à l’abri de la terreur. Faut-il pour autant céder à la
panique ? Faut-il continuer à voyager dans ce climat d’incertitudes ?
Quel pays ne pas visiter ?
Paris, Istanbul, Münich,
Washington, Tunis… pour ne citer que ces grandes capitales du monde, des pays
qui pour une raison ou une autre beaucoup de personnes aimeraient visiter, ont
été un jour frappées ou ont risqué de l’être. La menace du terrorisme est
partout présente et n’est en rien corrélée avec une culture particulière,
qu’importe ce que les médias en disent. Les victimes des attentats terroristes
fleurissent aussi bien sur les « Terres du terrorisme » que vers les pays où on
dit seulement qu’ils s’importent. En termes de victimes, aucune culture
aujourd’hui n’est étrangère à cette mort gratuite. Seuls les responsables sont
culturellement désignés. Ce qui signifie que même chez soi, on risque aussi
bien que si on avait été ailleurs, dans un autre pays.
Prendre plaisir à la vie
Voyager c’est se laisser aller à
la Vie, échapper à la temporalité dans laquelle nous inscrit notre propre
espace de vie et la Mort. Voyager ce n’est pas seulement découvrir d’autres
lieux, c’est sonder cette part de la Vie qui nous était méconnue. Car, ce qu’on
ramène d’un voyage, ce ne sont pas seulement quelques clichés consignés sur du
papier, sur une carte numérique ou dans un ordinateur portable. Ce qu’on ramène
d’un voyage, ce sont toutes ces émotions indescriptibles que consigne notre
cœur. Ce sont toutes ces vies, toutes ces images, tous ces parfums, ces
senteurs, qu’aucun appareil, aussi puissant peut-il être, n’est capable de
sauvegarder. Voyager c’est aller au-delà de l’espace pour s’inscrire dans le
temps passé par la découverte des vestiges culturels, par les rencontres qu’on
fait au présent, et sans doute par les rêves qu’on construit à chaque fois
quand ces souvenirs nous bercent, on s’inscrit ainsi dans le futur d’un pays,
d’une culture, d’un peuple, par les rêves qu’on construit pour lui.
Prendre des précautions
Il ne faut non plus se lever le
matin, et sur un coup de tête, décider de faire son sac pour aller sur un champ
de guerre. Toujours en discuter avec ses proches, prendre des conseils auprès
des autorités de son pays, se renseigner sur les personnes qui peuvent nous
servir de guide, etc.
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