mercredi 4 janvier 2017

Voyager malgré le terrorisme



Partout désormais éclatent des obus, des bombes piégées qui explosent sans qu’on ne sache ni le jour ni le lieu ; des armes à feu sortis de nulle part pour abattre dans la foulée une dizaine de personnes, un camion sorti de nulle part qui fauche au passage de pauvres touristes venus juste profiter dans un pays « tranquille » des joies du voyage et de la découverte. Il n’est plus aucun lieu où l’homme dans ce monde soit à l’abri de la terreur. Faut-il pour autant céder à la panique ? Faut-il continuer à voyager dans ce climat d’incertitudes ?


Quel pays ne pas visiter ?

Paris, Istanbul, Münich, Washington, Tunis… pour ne citer que ces grandes capitales du monde, des pays qui pour une raison ou une autre beaucoup de personnes aimeraient visiter, ont été un jour frappées ou ont risqué de l’être. La menace du terrorisme est partout présente et n’est en rien corrélée avec une culture particulière, qu’importe ce que les médias en disent. Les victimes des attentats terroristes fleurissent aussi bien sur les « Terres  du terrorisme » que vers les pays où on dit seulement qu’ils s’importent. En termes de victimes, aucune culture aujourd’hui n’est étrangère à cette mort gratuite. Seuls les responsables sont culturellement désignés. Ce qui signifie que même chez soi, on risque aussi bien que si on avait été ailleurs, dans un autre pays. 

Prendre plaisir à la vie

Voyager c’est se laisser aller à la Vie, échapper à la temporalité dans laquelle nous inscrit notre propre espace de vie et la Mort. Voyager ce n’est pas seulement découvrir d’autres lieux, c’est sonder cette part de la Vie qui nous était méconnue. Car, ce qu’on ramène d’un voyage, ce ne sont pas seulement quelques clichés consignés sur du papier, sur une carte numérique ou dans un ordinateur portable. Ce qu’on ramène d’un voyage, ce sont toutes ces émotions indescriptibles que consigne notre cœur. Ce sont toutes ces vies, toutes ces images, tous ces parfums, ces senteurs, qu’aucun appareil, aussi puissant peut-il être, n’est capable de sauvegarder. Voyager c’est aller au-delà de l’espace pour s’inscrire dans le temps passé par la découverte des vestiges culturels, par les rencontres qu’on fait au présent, et sans doute par les rêves qu’on construit à chaque fois quand ces souvenirs nous bercent, on s’inscrit ainsi dans le futur d’un pays, d’une culture, d’un peuple, par les rêves qu’on construit pour lui. 

Prendre des précautions

Il ne faut non plus se lever le matin, et sur un coup de tête, décider de faire son sac pour aller sur un champ de guerre. Toujours en discuter avec ses proches, prendre des conseils auprès des autorités de son pays, se renseigner sur les personnes qui peuvent nous servir de guide, etc.

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